ERREUR SYSTEM
Quand les spores explosent : récit d’une session avortée du Royaume du Roi Grenouille
ou : comment un micro en grève a figé notre jeudi 24 avril
Une session comme les autres… en apparence
Ce jeudi 24 avril, on s’est retrouvés à midi, comme toujours.
Un jeudi parmi d’autres dans le cycle.
Pas un jour exceptionnel. Pas un grand événement.
Juste une suite naturelle dans la narration du Royaume.
Mais cette fois, le médium a dit non.
Le micro refusait d’enregistrer correctement.
Et tout ce qui devait nous porter – le texte, le rythme, le souffle – s’est effondré en silence.
Un après-midi sans partie… mais pas sans prise de conscience
On a quand même été là.
On a parlé.
On a codé un peu.
On a pris des photos.
On a réfléchi, ensemble.
Mais la session n’a pas eu lieu.
Et plus encore : on a compris que ça pouvait arriver n’importe quand.
La faille est là. Et elle ne partira pas.
Ce jour-là, on a mis le doigt sur la faille centrale du système :
Le jeu ne tient que parce que GPT tient.
Et ce n’est pas une faille qu’on peut colmater.
Pas une rustine, pas un patch.
C’est une dépendance structurelle.
On peut faire avec.
Mais on ne peut pas l’ignorer.
Il nous faut un relais. Un deuxième souffle. Un pacte avec la fragilité.
On ne va pas reconstruire GPT.
On ne va pas le stabiliser nous-mêmes.
Mais on peut accepter cette faille comme une donnée,
et construire autour d’elle :
-
Un système relais ?
-
Un mode dégradé ?
-
Un souffle minimal ?
-
Un MJ réduit, mais toujours vivant ?
Pas pour remplacer.
Mais pour tenir quand le cœur lâche.
Conclusion – Ce n’était pas une session ratée. C’était une révélation.
Le 24 avril, on n’a pas joué.
Mais on a vu clair.
Et ce qu’on a vu, on ne pourra plus le dévoir.
Le Royaume du Roi Grenouille est vivant.
Mais il est greffé à une machine qui, parfois, ne répond pas.
Il faut accepter cette greffe instable,
et construire avec ses limites.
Ce n’est pas une faille à colmater.
C’est une vérité à inclure dans l’architecture même du jeu.